Le pont, construit entièrement en bois sur des poteaux, est emporté lors d’une forte crue en 1773. Reconstruit sur le même modèle, il est une nouvelle fois détruit au début du XXe siècle. Construit en béton armé, le pont en arc actuel date de cette époque, il est fait d’une seule travée afin de le protéger des inondations.

Pontrieux, avant port du pays de Guingamp, la ville ancienne était construite au pied du château de Châteaulin, dont elle dépendait.

Plusieurs fois détruite par les anglais, elle est reconstruite autour du pont Saint-Yves et prend vite de l’importance de par sa position stratégique, au carrefour de plusieurs voies.

En 1790, Pontrieux devient une commune et jusqu’en 1800, le chef de district d’une région qui englobe Lézardrieux, Lanvollon, Paimpol, Plouha, Pommerit Jaudy, La Roche-Derrien, Saint-Gilles-le-Vicomte et Yvias. 

Avant la construction du pont de Lézardrieux, inauguré le 10 Août 1840, Pontrieux était un passage obligé. C’était le seul endroit vers l’aval du Trieux où l’on pouvait passer d’une rive à l’autre du fleuve. A l’origine, le Pont Saint Yves est un pont de bois. 

A la suite des nombreuses crues du Trieux, le pont est emporté par les flots, interdisant ainsi tout passage d’une rive à l’autre. Sa position en fond d’estuaire, à une vingtaine de kilomètres de la Manche, fait de Pontrieux un lieu d’échanges privilégiés entre la partie littorale (Arvor) et la partie intérieure (Argoat) des Côtes-d’Armor. 

C’est donc par Pontrieux que s’opère pendant des siècles une large part des mouvements maritimes du canton de Guingamp dont il est l’unique port.

Pontrieux, Petite Cité de Caractère®

Blottie autour de ses deux places, Pontrieux se prolonge vers le port de plaisance, appelant à larguer les amarres vers Bréhat, Jersey ou Guernesey. Avec son viaduc et ses deux ponts, la cité s’offre à la flânerie de jour comme de nuit, grâce à un étonnant parcours lumière.

D’origine médiévale comme bien des villes bretonnes, Pontrieux doit sa création et sa prospérité à son site de fond d’estuaire et de premier pont sur la rivière du Trieux. Longtemps point de passage obligé des routes du Trégor et du Goëlo, l’estuaire du Trieux est aujourd’hui une voie idéale pour la navigation de plaisance, qu’en d’autres temps surent exploiter à merveille les Vikings.

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